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TYPES DE COMBAT
Il y a trois types de combat principaux : combat de rencontre, combat offensif et combat défensif.
On appelle combat de rencontre le heurt des belligérants cherchant à remplir simultanément leurs missions par l’offensive.
Ces combats s’engageaient le plus souvent lors du refoulement des contre-attaques et des retours offensifs de l’ennemi dans la zone tactique de la défense, lors de l’exploitation du succès dans la profondeur opérationnelle, au cours de la poursuite et des tentatives de l’ennemi de rompre l’encerclement. Maintenant, vu la mobilité accrue des troupes, les possibilités d’engagement des combats de rencontre se multiplient.
Dans le combat de rencontre, les belligérants se trouvent en mouvement et s’engagent sur leur lancée. Avant l’engagement, les renseignements sur l’ennemi ne sont pas complets et le temps pour la reconnaissance est limité.
Une reconnaissance bien organisée et une liaison étroite avec le chef supérieur et les voisins permettent, certainement, d’apprécier correctement la situation en un court délai.
Cependant, il faut tenir compte que, dans le combat de rencontre, la situation change rapidement, les renseignements vieillissent très vite et ne reflètent plus la réalité. Le chef supérieur ne peut pas toujours donner à temps une information complète sur la situation.
Dans le combat de rencontre, il est très important de prendre l’initiative. Cela donne la liberté d’action et la possibilité d’imposer sa volonté à l’ennemi. La lutte permanente pour l’initiative est encore un trait caractéristique du combat de rencontre. L’issue de cette lutte peut décider de l’issue du combat.
Le combat offensif vise à s’emparer d’une portion de terrain malgré l’ennemi, mais avec le but essentiel de détruire les forces ennemies.
Toute bataille offensive comporte une phase préliminaire qui amène les adversaires au contact. Toutes les manœuvres effectuées en ce sens et quelle que soit la distance de l’ennemi et des mouvements en garde au cours desquels toute unité, même encadrée, doit assurer sa sécurité terrestre et aérienne. Une phase d’exécution au cours de laquelle il faut rompre le dispositif ennemi. C’est le but de l’attaque qui est l’acte essentiel du combat offensif et dont l’objet principal est la destruction des forces de l’adversaire. Une phase d’exploitation qui vise à disloquer le dispositif ennemi et qui doit être conduite avec la volonté d’empêcher l’ennemi de regrouper ses forces et de faire front sur une nouvelle position. En cas d’insuccès ou de succès partiel une phase de réorganisation vise à préparer une nouvelle opération avec les moyens appropriés.
Le combat défensif est imposé par une infériorité des moyens par rapport à ceux de l’adversaire. Il est organisé dans le but de : conserver malgré l’ennemi une certaine portion du terrain sur laquelle on a résolu de briser son effort; gagner du temps, en attendant la réunion de nouveaux moyens qui permettront d’équilibrer puis de dominer ceux de l’ennemi; économiser des moyens au profit d’une zone d’effort offensif; échapper à la destruction en vue de reconstituer les unités.
Pour livrer une bataille défensive, le Commandement détermine une position dite de résistance sur laquelle il s’engage au combat avec tous ses moyens. Cette position est avantageusement établie à l’abri d’un obstacle antichar. Elle est couverte en principe par un système d’avant-postes et de barrages.
Le combat défensif tend, dans tous les cas, à arrêter la poussée de l’ennemi sur une ligne déterminée ou sur les lignes successives.