Система дистанційного вивчення іноземної мови

Військовий інститут Київського національного університету імені Тараса Шевченка

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CLASSIFICATION DE DOCUMENTATION INTÉRIEURE DE L’ÉTAT-MAJOR

Pour remplir son rôle l’état-major est amené à établir trois sortes de documents :

  • documentation intérieure;
  • documents destinés aux autorités subordonnées;
  • documents adressés à l’autorité supérieure.

Les principales pièces à établir sont : plans de recherche de renseignements, ordres généraux d’opérations, ordres particuliers, ordres pour la liaison, bulletins de renseignements, comptes rendus d’opération, comptes rendus de renseignements, demandes de renseignements, directives pour l’instruction, rapports sur l’état d’esprit.

L’ordre contient des prescriptions précises, impératives, applicables généralement à courte échéance et dans des conditions nettement déter­minées.

Les ordres sont donnés :

  • dans les unités supérieures d’infanterie, en règle générale, par écrit, éventuellement par radio ou par téléphone;
  • dans les unités subalternes : verbalement, par radio, par téléphone ou par signal.

Un ordre verbal important, même s’il a été donné par radio, doit toujours être confirmé par écrit, dans le plus bref délai.

En raison des déformations qu’ils sont exposés à subir, les ordres verbaux doivent, autant que possible, être donnés directement au destinataire.

Tout ordre modifiant, en tout ou partie, la mission d’une unité, même subalterne, doit être donné par écrit.

Dans son ordre, le chef laisse à ses subordonnés le choix des procédés d’exécution en vue d’atteindre le but assigné. Il les met ainsi en mesure de réaliser sa propre volonté, même s’il est empêché momentanément de faire sentir son action.

Toutes les fois que cela lui est possible, le chef a l’intérêt à prendre contact personnellement avec ses subordonnés et à leur communiquer de vive voix ses intentions.

Dans la rédaction de ses ordres, tout chef fait à l’initiative de ses subordonnés une part d’autant plus grande qu’il a plus de confiance dans leurs capacités. Cette initiative tend du reste à devenir de plus en plus large au fur et à mesure que les moyens dont dispose le subordonné sont plus étendus.

Le chef qui a reçu un ordre de l’autorité supérieure n’en reproduit, dans celui destiné à ses subordonnés, que les parties les intéressant directement, en y ajoutant ses décisions personnelles. Très exceptionnelle­ment toutefois et seulement lorsqu’il est absolument indispensable de transmettre sans délai un ordre reçu, le chef intermédiaire peut faire une copie de l’ordre, qui lui est parvenu, compléter par les prescriptions relatives à ses propres décisions.

Tant que les circonstances ne créent pas une situation nouvelle, le chef doit éviter de revenir sur un ordre donné, surtout au cours du combat.

Un ordre doit toujours parvenir rapidement à destination; il est, en effet, sans valeur, s’il arrive trop tard pour être exécuté au moment prescrit.

Un ordre doit être clair, précis et concis.

Dans la rédaction d’un ordre, il faut s’astreindre à :

  • mentionner la date et l’heure d’envoi, le lieu où l’ordre a été donné, les nom, grade et fonction du signataire, les différents destinataires;
  • indiquer la carte dont on s’est servi;
  • joindre, s’il y a lieu, au texte un croquis ou un calque;
  • orthographier correctement les noms géographiques, les énumérer de préférence d’ouest en est et du nord au sud;
  • définir les directions de marche par un “angle de marche”;
  • préciser la situation des points peu apparents sur la carte par leurs coordonnées rectangulaires ou, si on ne dispose pas de carte quadrillée, par rapport à un point facile à trouver et ne prêtant à aucune confusion;  
  • employer les mots : nord, est, ouest, sud etc. et non les termes : en avant, en arrière, à droite, à gauche;
  •  éviter les expressions imprécises, les expressions et mots étrangers généralement non connus;
  •  écrire en toutes lettres, après les avoir exprimés en chiffres les nombres importants, les dates et les heures (celle-ci comptées de 0 à 24);
  •  n’utiliser que les abréviations et signes conventionnels réglementaires. Il importe en outre :
  • d’écrire en caractères très lisibles et suffisamment gros;
  • de le diviser en paragraphes numérotés, à moins qu’il ne soit très court;
  • de prendre des précautions pour que l’écriture ne soit pas effacée pendant la transmission;

d’écrire les noms propres en gros caractères ou mieux en lettres capitales.

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