Система дистанційного вивчення іноземної мови

Військовий інститут Київського національного університету імені Тараса Шевченка

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PARTENARIAT POUR LA PAIX

La fin de la guerre froide et la dissolution du Pacte de Varsovie au début des années 1990 ont laissé un vide sécuritaire en Europe centrale et orientale. Suite aux difficultés rencontrées par les Européens pour résoudre la crise yougoslave, l’OTAN est apparue rapidement comme la seule organisation à même de jouer un rôle stabilisateur dans une région déchirée par les conflits ethniques et désormais sans puissance tutélaire.

Si le but ultime des pays d’Europe Centrale et Orientale était bien d’intégrer l’Alliance atlantique, cette intégration apparaissait impossible à court terme. En 1994, le Partenariat pour la Paix (PPP) fut la réponse apportée par l’OTAN à cette préoccupation. Regroupant les membres de l’alliance et les pays dits partenaires, le Partenariat a souvent été assimilé à une antichambre de l’adhésion. S’il est vrai que l’un de ses objectifs affichés est de permettre l’adaptation de certains États en vue d’une adhésion future, le Partenariat est en réalité bien davantage puisqu’il regroupe des pays n’ayant pas vocation à adhérer.

Les seuls États européens qui ne font pas partie du PPP, en plus des micro-états (Andorre, Liechtenstein, Monaco, Saint-Marin et Vatican), sont Chypre et Malte. D’autres partenariats, généralement plus distendus, existent : c’est le cas par exemple du Dialogue méditerranéen qui réunit la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et l’Égypte.

Concrètement, le Partenariat est un programme de coopération bilatéral entre les États partenaires et l’OTAN. Chaque État partenaire est libre de choisir ses propres priorités quant à la coopération. Le Partenariat a pour enjeu principal d’accroître la capacité des membres de l’Alliance atlantique et des pays partenaires à agir de concert lors d’opérations conjointes.

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