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PARTENARIAT POUR LA PAIX
Le Partenariat pour la paix (PPP) est une initiative majeure lancée par l’OTAN à la réunion au sommet que le Conseil de l’Atlantique Nord a tenue à Bruxelles en janvier 1994. Il vise à renforcer la stabilité et la sécurité à travers toute l’Europe. Tous les Etats participant aux travaux du Conseil de coopération nord-atlantique (CCNA) et les pays membres de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) qui étaient capables et désireux de contribuer à ce programme ont été invités à se joindre à ce Partenariat. L’invitation a depuis été acceptée par 30 pays au total. L’entrée dans l’Alliance de trois anciens pays du PPP (République Tchèque, Hongrie et Pologne) a ramené le nombre de participants au PPP à 27. Les activités menées par chaque Partenaire sont fondées sur des programmes de partenariat individuels élaborés conjointement.
Bien qu’axé sur la coopération en matière de défense, le programme du PPP dépasse néanmoins le cadre du dialogue et de la coopération pour instaurer un véritable partenariat entre chaque pays partenaire et l’OTAN. Il constitue désormais un élément important et permanent de l’architecture de sécurité européenne ainsi qu’un moyen d’étendre et d’intensifier la coopération politique et militaire à travers toute l’Europe. Il contribue à accroître la stabilité, à faire diminuer les menaces pour la paix et à favoriser le renforcement des relations de sécurité sur la base de la coopération pratique et de l’attachement aux principes démocratiques qui sont le fondement de l’Alliance. Conformément au Document cadre du PPP, diffusé par les chefs d’Etat et de gouvernement en même temps que l’Invitation, l’OTAN s’engage à mener des consultations avec tout Partenaire actif qui percevrait une menace directe contre son intégrité territoriale, son indépendance politique ou sa sécurité.
Tous les pays du PPP sont aussi membres du Conseil de partenariat euro-atlantique (CPEA), qui sert de cadre général à la coopération entre l’OTAN et ses pays partenaires. Le Partenariat pour la paix y conserve toutefois son identité distincte, de même que les éléments fondamentaux et les procédures qui lui sont propres. Il est fondé sur une relation bilatérale entre l’OTAN et chacun des pays adhérant au PPP.
Le Cadre politico-militaire (PMF) établi pour des opérations du PPP dirigées par l’OTAN permet d’associer les Partenaires aux consultations et à la prise de décisions politiques, ainsi qu’à la planification opérationnelle et aux dispositions de commandement destinées aux opérations du PPP dirigées par l’OTAN. Le document prévoit quatre phases: une phase de non-crise, une phase de consultation préalable au lancement de la planification militaire, une phase de planification et de consultation entre le lancement de la planification militaire et l’exécution de l’opération, et une phase d’exécution.
S’agissant de la participation des pays partenaires, une distinction est faite entre les "pays contributeurs potentiels", les "pays reconnus comme contributeurs potentiels" et les "pays contributeurs". Depuis l’été 1999, les principes et directives du PMF sont appliqués, par exemple dans le cadre de la participation de pays partenaires à la Force de paix au Kosovo (KFOR), créée en juin 1999.
Le PMF vient compléter et appuyer le concept de l’Alliance relatif aux Groupes de forces interarmées multinationales (GFIM).
Développé et adapté, le Processus de planification et d’examen (PARP) du PPP ressemblera énormément au processus d’établissement des plans de forces de l’Alliance. Il comportera des Objectifs du Partenariat visant à définir les forces et les capacités déclarées par les Partenaires pour les activités du PPP. Des directives ministérielles aideront à aller dans ce sens.
Le PPP continuera d’évoluer sur la base d’une coopération militaire et de défense renforcée, qui prévoit un développement significatif de la participation des Partenaires aux travaux des comités de l’OTAN relatifs au PPP, ainsi qu’une présence renforcée d’officiers des pays partenaires dans les structures militaires de l’OTAN et un accroissement de la portée et de la complexité des exercices OTAN/PPP.
Pendant l’an 2001, les Nations Unies menaient des opérations de maintien de la paix dans pratiquement toutes les parties du monde, avec quatre missions de maintien de la paix en Afrique, cinq en Europe, et trois en Asie et dans la région pacifique. Par ailleurs, les Nations Unies ont maintenu trois missions de maintien de la paix au Moyen-Orient, et ont également gardé des bureaux de liaison dans les Balkans pour y soutenir les efforts de maintien de la paix. Viennent s’ajouter à cela quatre bureaux des Nations Unies dont l’objectif est de contribuer à la consolidation de la paix qui se trouvent en Afrique, Asie Pacifique et en Amérique centrale, et neuf bureaux politiques.
En fin d’année, les Nations Unies avaient déployé 39.500 soldats et officiers et 7500 personnes dans la police civile. La MINUSIL, l’opération déployée en Sierra Leone, comptait à elle seule 17500 personnes en uniforme, ce qui en fait la plus grande des 15 opérations de maintien de la paix en cours. En début d’année, le nombre de pays participant aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies est monté à un niveau record de 90. Le personnel international civil, qui travaille avec le personnel en uniforme, représente 4300 personnes et le personnel civil local est de l’ordre de 8500 personnes. En ce qui concerne le personnel des 13 bureaux de soutien à la consolidation de la paix et des bureaux politiques des Nations Unies, il est composé de 600 personnes dont la plupart sont du personnel civil international et national.
Les casques bleus et le personnel de consolidation de la paix ont eu à s’acquitter d’un ensemble de tâches très diverses. Certains étaient des observateurs militaires, d’autres des ingénieurs en génie civil, d’autres encore des démineurs. Par ailleurs, il y avait des analystes politiques, des spécialistes de la communication et des médias, des officiers chargés de la protection des enfants et des défenseurs des droits de l’homme. Ces missions comprenaient également du personnel chargé d’aider les nouveaux pays à se préparer à l’indépendance, ce qui comprenait notamment la mise en place de structures administratives au niveau des provinces ou encore la participation aux programmes de désarmement et de démobilisation. Le personnel des Nations Unies était également composé de chauffeurs, d’interprètes, de médecins, et de diplomates.