Faites la traduction écrite
Tout d’abord, la progression se fait sur quelques axes, laissant entre eux des secteurs passifs. Les combats sont sporadiques, aucun des deux adversaires n’exerce un contrôle total du terrain. La circulation est encore facile entre unités ou entre points d’appui. Ravitaillements et évacuations se poursuivent presque normalement.
Puis, en face d’une résistance de plus en plus affirmée, l’assaillant se voit dans l’obligation de s’étaler sur le terrain pour chercher un trou dans le dispositif et d’amener ses gros et des renforts pour surmonter les obstacles. L’occupation devient plus dense. La partie avant de la zone appartient à l’adversaire ayant les plus gros effectifs. Les unités encerclées ne peuvent plus compter que sur elles-mêmes. Elles cherchent à poursuivre le combat en s’appuyant sur les dépôts secondaires qu’elles ont créés dans leur secteur. Quelques éléments tentent de forcer l’encerclement soit pour évacuer les blessés, soit pour échapper à la destruction. Dans la partie arrière de la zone, on se trouve dans la situation précédente. Des convois circulent encore au profit des éléments de deuxième échelon et d’unités plus avancées ayant maintenu un couloir d’accès.
Dans ces deux temps de la manœuvre, les ravitaillements et évacuations par air sont possibles, compte tenu des servitudes auxquelles sont liés les aéronefs.