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AÉRONAUTIQUE NAVALE
Avec ses 6 500 hommes et femmes, militaires et civils, l’aéronautique navale représente la composante aéromobile de la marine.
Le groupe aérien embarqué (GAE)
Le GAE embarqué sur le porte-avions est formé à partir d’unités affectées sur les bases d’aéronautique navale de Landivisiau, de Lann-Bihoué et de Hyères. Ces flottilles participent aux missions de dissuasion, de projection de puissance et de maîtrise de l’espace aéromaritime :
- le Rafale M Standard F2, qui cède progressivement la place au standard F3 le rendant apte à la mission de dissuasion nucléaire, assure des missions de supériorité aérienne et d’assaut terre;
- le Super-Étendard modernisé (assaut) participe aux missions d’assaut contre des objectifs navals et terrestres, de reconnaissance tactique terrestre ou maritime et à la dissuasion nucléaire;
- le E-2C Hawkeye (guet aérien) est spécialisé dans la sûreté de la force navale, le contrôle aérien, la coordination et le guidage d’assaut contre les objectifs navals et terrestres.
Le GAE comprend, en outre, un centre d’entraînement, d’instruction et de préparation de mission (CEIPM), ainsi qu’un détachement d’hélicoptères de sauvetage et de liaison (Dauphin Pedro), éventuellement renforcé par des détachements d’hélicoptères des autres armées (air et terre) ou d’autres nations.
La composante hélicoptères
- Les hélicoptères embarqués
Les flottilles d’hélicoptères embarqués sont basées à Hyères et à Lanvéoc-Poulmic.
Les Panther arment les frégates de surveillance, les frégates antiaériennes de type Cassard et les frégates de type La Fayette. Ils contribuent à la lutte anti-navire.
Les Lynx arment les frégates anti-sous-marines. Ils disposent d’un sonar trempé et de torpilles et constituent un système d’armes essentiel pour la lutte anti-sous-marine.
Les Dauphin Pedro assurent les missions de sauvegarde des pilotes du groupe aérien sur le porte-avions.
Les Alouette III sont embarquées sur la Jeanne d’Arc, sur les pétroliers-ravitailleurs et sur les frégates de surveillance basées en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. Elles assurent des missions de soutien et de formation (navalisation).
2. Les hélicoptères de service public
Deux flottilles d’hélicoptères, composées de Dauphin et de Super-Frelon, sont spécialisées dans la recherché et le sauvetage en mer des personnes en difficulté au large de nos côtes.
L’aviation de patrouille, de surveillance et d’intervention maritime
La patrouille maritime se compose de deux flottilles d’Atlantique 2 basées à Lann-Bihoué et Nîmes-Garons. Ces aéronefs ont pour missions principales le soutien de la FOST, la sécurité de zone contre des menaces sous-marines ou de surface, le soutien d’opérations aéroterrestres et le recueil de renseignement.
L’aviation de surveillance maritime contribue essentiellement à la mission de sauvegarde maritime (notamment lutte contre l’immigration clandestine et les trafics illicites). En métropole, les Falcon 50M assurent la surveillance des approches et contribuent au sauvetage en mer. Outre-mer, cette fonction est confiée aux Gardian basés en Nouvelle-Calédonie (BAN Tontouta) et en Polynésie française (BA Tahiti).
L’aviation de soutien
A ces trois composantes, il convient d’ajouter la composante soutien :
- les Xingu qui assurent, en métropole, des missions de formation et de soutien logistique;
- l’École d’initiation au pilotage (EIP), armée d’avions Cap 10 et Rallye;
- l’École de spécialisation sur hélicoptères embarqués (ESHE);
- l’escadrille 57S, basée à Landivisiau et équipée de Falcon 10 Mer, qui complète l’entraînement des pilotes de chasse et assure occasionnellement des liaisons d’autorité;
- le centre d’expérimentation pratique et de convoyage de l’aéronautique navale (CEPA) basé à Hyères;
- le centre d’entraînement à la survie et au sauvetage de l’aéronautique navale (CESSAN), situé à Lanvéoc-Poulmic, chargé de l’entraînement en matière de sauvetage et de survie des équipages.