Система дистанційного вивчення іноземної мови

Військовий інститут Київського національного університету імені Тараса Шевченка

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FORCES DE LA MARINE NATIONALE

Les forces de surface fournissent l’essentiel de la contribution de la marine aux missions de prévention et de projection. Elles sont regroupées au sein de la force d’action navale (FAN).

Le groupe aéronaval

Le groupe aéronaval est le vecteur majeur des missions de projection de puissance menées par la marine. Il participe aussi à la dissuasion nucléaire grâce à la capacité d’emport du missile aéroporté ASMP sur le Super-Étendard et, à terme, dans sa version améliorée, sur le Rafale.

Il comprend normalement un porte-avions avec son groupe aérien embarqué (GAE), une à deux frégates de défense aérienne, deux frégates anti-sous-marines, une frégate de type La Fayette, un SNA et un pétrolier-ravitailleur. En fonction du niveau de la menace, cette composition peut être modifiée. Toutefois, même en l’absence de menace en mer, le porte-avions ne peut être déployé sans la présence à ses côtés d’un pétrolier-ravitailleur et d’une frégate de défense aérienne, chargée notamment de la coordination de l’espace aérien autour du porte-avions.

La force amphibie

Acteur essentiel des opérations de projection de forces, le groupe amphibie comprend : un ou plusieurs bâtiment(s) de projection et de commandement (BPC) et/ou transport de chalands de débarquement (TCD), qui emportent des chalands (CDIC, CTM) dans leur radier pour mettre en œuvre un groupement interarmées. Celui-ci se compose de troupes, de véhicules, d’hélicoptères de manœuvre de l’armée de terre (Puma ou Cougar) participant au débarquement d’hommes, matériels et d’hélicoptères de combat (Gazelle et Tigre) appuyant les forces embarquées. Le dispositif est complété par des forces avancées (commandos) chargées de la préparation du débarquement, une composante de guerre des mines, si cette menace doit être prise en compte, ainsi que des bâtiments de protection et de soutien.

Les  BPC (Mistral, Tonnerre) et les deux TCD (Foudre, Siroco) disposent d’installations médicales lourdes pour conduire des missions sanitaires de grande envergure (blocs opératoires, salle de traitement des grands brûlés…). Ils ont également la capacité d’embarquer et de mettre en œuvre un PC de forces interarmées pour la conduite d’une opération nationale ou multinationale.

La composante frégates

Véritable épine dorsale de la marine, les frégates assurent la maîtrise du milieu aéromaritime, garantissant ainsi la liberté d’action sur mer ou à partir de la mer.

Bien que polyvalentes, elles sont généralement spécialisées en fonction du type de menace et ont également pour vocation la protection de forces (groupe aéronaval, groupe amphibie et, le cas échéant, navires de commerce) et la participation au dispositif permanent de prévention grâce à leur prépositionnement dans la durée sur les théâtres de crise potentiels.

Les frégates de défense aérienne (FDA) sont des bâtiments spécialisés, chargés de la direction de la lute antiaérienne et de la conduite des opérations aériennes depuis la mer ainsi que de la défense antiaérienne d’unités navales peu ou pas défendues. Elles constituent à ce titre un élément incontournable de l’escorte d’un groupe aéronaval ou amphibie. En outre, elles peuvent contribuer à la défense aérienne interarmées sur les théâtres d’opérations extérieures ou dans les approches maritimes du territoire national.

Les frégates de lutte anti-sous-marine (FASM) ont pour mission principale la protection de la force océanique stratégique et des groupes aéronaval et amphibie contre la menace sous-marine. Elles disposent toutes de sonars remorqués et d’hélicoptères. Elles sont également dotées d’importantes capacités de lutte anti-navire et d’autodéfense antiaérienne, qui leur permettent de participer au dispositif permanent de prévention.

Les frégates de type  La Fayette  sont conçues principalement pour préserver et faire respecter les intérêts nationaux sur les espaces maritimes outre-mer et pour participer au règlement des crises hors d’Europe. Ces navires sont dotés d’hélicoptères de lutte anti-navire  Panther. Elles participent donc préférentiellement à des missions d’actions opérationnelles mais peuvent, en fonction des circonstances, intervenir dans le cadre de la sauvegarde maritime.

La force de guerre des mines

Les unités de guerre des mines sont chargées de la sécurisation des chenaux utilisés par les SNLE lors de leurs transits entre leur base de Brest et la haute mer. Elles doivent également, en cas de menace particularisée, être en mesure de maintenir l’accès simultané à un port d’intérêt vital (PIV) et se tenir prêtes à assurer le libre accès aux ports alliés. Elles ont, en outre, vocation à être projetées au sein d’une force navale nationale ou interalliée lorsque les opérations se déroulent à proximité de côtes plus sensibles au risque “mines”.

Pour participer à ces missions, la force d’action navale comprend treize chasseurs de mines équipés du matériel nécessaire à l’identification d’engins posés sur le fond et à leur destruction, trois groupes de plongeurs-démineurs (GPD) intervenant jusqu’à 80 mètres de profondeur et pouvant embarquer à bord de bâtiments-bases de plongeurs-démineurs (Méditerranée-Atlantique-Manche), des bâtiments remorqueurs de sonars, pour la surveillance des abords de Brest et un bâtiment de commandement et de soutien.

Les bâtiments de souveraineté

Ces bâtiments sont principalement dédiés aux missions de sauvegarde maritime. Les six frégates de surveillance ont pour mission la surveillance des espaces océaniques, le contrôle des ZEE, la police de la navigation et la surveillance des pêches. Elles sont destinées à opérer

outre-mer et dans les zones à risques limités. Cinq de ces frégates sont actuellement basées outre-mer (Antilles, Réunion, Nouvelle-Calédonie, Poly nésie Française).

Les avisos A69 sont des unités polyvalentes qui peuvent contribuer à l’ensemble des missions confiées par le gouvernement à la marine. Toutefois, leur petite taille et l’absence d’hélicoptère embarqué limitent leur capacité d’intervention.

Bâtiments de souveraineté prépositionnés outre-mer, les patrouilleurs P400 y assurent, dans le cadre de l'action de l'État en mer, des missions de surveillance et de protection des ZEE et apportent, par leur rayonnement, leur soutien aux relations internationales.

La force d’action navale comprend également quatre bâtiments de transport légers (BATRAL) stationnés en Martinique, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie et à La Réunion. Ces bâtiments conduisent, outre des opérations amphibies, des missions de transport et de ravitaillement.

Enfin les bâtiments de service public assurent les missions générales d’action de l’État en mer en métropole, tandis que les patrouilleurs de la gendarmerie maritime participent en métropole et outre-mer, en collaboration avec les moyens des autres administrations (affaires maritimes et douanes), au contrôle de l’application des lois et au maintien de l’ordre public en mer.

Les bâtiments de soutien

Les bâtiments de soutien assurent la permanence des forces navales dans leur zone de déploiement, quel que soit l’éloignement de leur port-base. La force d’action navale comprend quatre bâtiments de ravitaillement. Ils sont intégrés aux forces avec pour fonction de ravitailler les bâtiments en combustibles, munitions, vivres et rechanges tout au long de la mission. Trois d’entre eux ont la capacité d’embarquer un poste de commandement interarmées.

Les bâtiments hydrographiques et océanographiques

Un bâtiment hydro-océanographique et trois bâtiments hydrographiques assurent des missions de service public en matière d’hydrographie générale et d’information nautique, aussi bien que des missions opérationnelles de recueil de données d’environnement marin nécessaires au déploiement des forces navales et à l’emploi de leurs systèmes d’armes. Ces bâtiments opèrent au profit du service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM).

Les bâtiments-écoles

La formation pratique à la navigation, à la manœuvre et à la conduite des installations navire est essentiellement dispensée à bord des huit bâtiments-écoles et des deux bâtiments d’instruction à la navigation. Tous basés à Brest, ces bâtiments relèvent de la force d’action navale et ont pour employeurs le groupe des écoles du Poulmic, ainsi que le centre d’instruction naval. Principalement dédiés à la navigation côtière, les bâtiments-écoles sont également amenés à effectuer des déploiements d’un mois pour initier les élèves à la navigation hauturière.

Au-delà de leur mission d’instruction, ces bâtiments peuvent participer à des opérations de lutte contre les pollutions maritimes dans la mesure où ils disposent d’une capacité d’épandage de dispersant.

Enfin, les bâtiments-écoles contribuent de manière permanente à la surveillance et à la sauvegarde de nos approches maritimes.

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